Avant même de devenir une cavalière parmi tant d’autres, le cheval me fascinait. Il représentait, pour la petite fille que j’étais, la grâce indomptée, la force tranquille, et surtout la liberté.
Puis un jour, le jour où l’on ne peut plus résister à l’envie d’essayer, vint la découverte de l’assiette, des allures, du filet et de la selle.
A douze ans je passe mon galop 6 avec ma jument de quatre ans, puis mon galop 7 à quinze ans. A 18 ans, je mets un terme quelques années à la pratique de l’équitation faute de moyens financiers. Mais les chevaux me manquent. Ce n’est plus un choix mais une nécessité. Je remets le pied à l’étrier en échange de mon aide palefrenière. Après deux ans de remise à niveau, j’entre enfin en formation BPJEPS en 2011.
Je trouve mon équilibre auprès des chevaux. Là où les hommes paradaient, les femmes règnent, désormais, avec douceur et fermeté. L’équitation est, pour certains, une science exacte pour d’autres une philosophie. Rien de tel pour apprendre à se connaitre, à se maitriser, pour apprendre l’humilité.